jeudi 28 juillet 2016

Léon Degrelle et le nationalisme flamand : les accords Rex-VNV de 1936


I. Rex et le « Vlaamsch Nationaal Verbond »
Premier jalon du front antimarxiste


Le pays vient d’apprendre avec une joie immense le prodigieux événement qui vient de s’accomplir dans notre vie nationale.
Il fallait l’audace de REX, il fallait la prodigieuse volonté de Léon Degrelle pour provoquer cet événement qui est certainement le plus considérable depuis 1830.
Ce que jamais aucun politicien n’a pu réaliser au cours d’un siècle : la réconciliation de tous les Belges, Flamands et Wallons, dans un même idéal, Léon Degrelle l’a réalisée.
Il a fallu l’âme rexiste, la discipline rexiste, l’immense bonne volonté rexiste pour arriver avec une aussi foudroyant rapidité, à ce résultat dont on ne pourrait exagérer l’importance.

Tous les vrais patriotes exulteront de joie en apprenant que, dès aujourd’hui, la patrie commune est sauvée.
Tous les vrais patriotes sentiront au fond d’eux-mêmes l’intense, l’immense soulagement de cette lourde inquiétude qui, depuis des années et des années, assombrissait l’avenir du pays.
Ces malentendus étaient bien plus profonds que ne le laissait paraître la presse officielle. Aujourd’hui, brusquement, tout est dissipé. Aujourd’hui, nous assistons à la fervent réconciliation de deux communautés qui, se connaissant mieux et se respectant davantage, pourront davantage s’aimer.
Dorénavant, l’Etat belge ne sera plus une fiction internationale, mais une réalité bien vivante et bien populaire où, dans les communes frontières, Flamands et Wallons pourront construire un avenir plus pur, fait de fierté, de conquête et de grandeur.

REX a déjà fait des miracles.

Voilà le dernier miracle de REX, le plus grand, le plus beau.
Jailli des profondeurs de l’âme populaire, le mouvement rexiste portait en lui de telles promesses.
L’idéal national qu’il a proposé aux foules de chez nous – flamandes et wallonnes – était si noble, si pur, que chacun a senti, comme l’écrivait très bien le Schelde du 8 octobre, que « la politique de partis a été notre malheur. La politicaille a troublé tout ce qui était clair et simple. Pourquoi ne pourrait-il pas arriver, tandis que les partis s’embourbent dans le marécage de leurs intrigues que, sous l’impulsion d’un homme comme Degrelle, surgisse, tant au point de vue social que politique, une patrie nouvelle ? »
Rendons hommage aux hommes, leaders du mouvement national flamand, qui, en dehors des vieux partis, n’agissaient ni par intérêt, ni par haine, mais simplement par amour pour leur peuple et qui ont compris les magnifiques perspectives qu’ouvrait pour la grandeur de la patrie commune l’idéal rexiste. Ils ont ainsi donné une leçon à beaucoup…
Léon Degrelle avait tenu à faire sanctionner par avance par le peuple wallon les bases sur lesquelles devait se bâtir la réconciliation de la Flandre et de la Wallonie.
À Liège, devant 25.000 hommes, 25.000 Wallons liégeois qui l’acclamèrent, Paul de Mont proclama la nouvelle charte de nos deux grandes communautés populaires.
Dans son article « L’Unité nationale », Léon Degrelle a fixé lui-même ces bases fondamentales du régime nouveau. Cet article gardera l’importance d’un événement historique.


REX
(Le Pays réel, 10 octobre 1936)

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