samedi 3 septembre 2016

Léon Degrelle et le nationalisme flamand: les accords Rex-VNV de 1941

III. Le point de vue d’Odiel Daem 

Après la déclaration claire et significative que vient de faire le Chef de Rex, il n’entre pas dans mes intentions de prononcer un discours. Toutefois, au moment où une nouvelle tâche nous attend, je désire, en mon nom personnel ainsi qu’au nom de tous les dirigeants de Rex-Flandre, remercier le Chef de Rex pour la confiance qu’il n’a cessé de nous témoigner durant cinq ans. 

À cette occasion, je tiens à redire combien nous apprécions le privilège d’avoir pu combattre à ses côtés pour la révolution nationale et sociale. Nous savons tous ce que nous lui devons. L’esprit d’abnégation et d’énergie inaltérables, le courage moral et physique dont il a fait preuve en face des dangers et de la calomnie, son noble dédain envers toute mesquinerie et surtout son dévouement incomparable à son idéal resteront pour nous plus qu’un souvenir. S’il est vrai que l’amitié naît de l’admiration, vous pouvez être convaincu, M. Degrelle, que ni le temps, ni les circonstances ne pourront détruire cette amitié durable par laquelle des milliers de Flamands se sentent liés à vous. 

Pour ces raisons, je désire rendre hommage à l’homme qui a eu le courage de braver l’impopularité pour défendre des positions qui allaient droit à l’encontre des sentiments d’une masse égarée par les politiciens. 

Ce sera pour vous un mérite durable, non seulement d’voir été le premier Wallon qui ait compris le problème flamand dans le sens d’un problème de nationalités, mais aussi d’avoir été le seul en Wallonie qui ait pris position contre une politique belge étroite qui, du fait de son orientation vers l’étranger, trouvait dans les régions wallonnes, à côté d’adhérents sentimentaux, un nombre considérable de défenseurs à la solde du Quai d’Orsay. 

Nous savons combien vous aimez la Flandre. Votre approbation de l’accord que Rex-Flandre a signé en vue de la constitution du parti unique en Flandre prouve une fois de plus combien vous étiez sincère quand vous déclariez que noms et groupements étaient d’ordre secondaire et devaient converger vers le but à atteindre. Ce but était de créer l’unité de tous les éléments nationaux qui désiraient voir renaître l’épanouissement de leurs traditions. 

Au moment où la Flandre, débarrassée de l’influence des partis politiques néfastes va décider de son propre sort, vous avez tenu, sans aucune hésitation, à prendre les responsabilités qui s’imposaient. Nous vous en remercions. Vous avez bien mérité de la Flandre. 

Nous tenons aussi à remercier sincèrement nos camarades wallons. Vous avez défendu courageusement et avec conviction la cause flamande contre l’incompréhension de certains milieux wallons dénationalisés. Nous nous en souviendrons. 

Demain, une tâche magnifique vous attend. Grâce à Rex qui, dès ce jour, dans vos régions est la seule formation de combat de la révolution nationale-socialiste, les contrées romanes pourront poursuivre leur mission historique. 

Vous avez le bonheur d’avoir en Léon Degrelle un homme qui a vu clair à temps. Soyez dignes de lui. Grâce à lui, vous pourrez reconquérir pour votre peuple la place qui lui revient dans la Nouvelle Europe. 

Rex vaincra !

Le Pays réel, 11 mai 1941.