mercredi 4 janvier 2017

Notre Calendrier 2017


« C’est l’hypercapitalisme qui est à la base des guerres contemporaines. »
Léon Degrelle, 13-XI-1937


C
ette citation de Léon Degrelle, au mois de mai du calendrier de 1939 qui nous servira de guide en 2017, est tirée de l’éditorial du Pays réel du 13 novembre 1937.


À cette époque où l’hebdomadaire Soirées publiait un retentissant reportage sur le Reich hitlérien vu à travers le prisme déformant de l’Eglise catholique, Léon Degrelle avait-il pénétré l’essence du national-socialisme qu’il avait pourtant approché un an auparavant lors de sa première rencontre avec Adolf Hitler à Berlin ? Toujours est-il que, tout en décrivant fort précisément la révolution nationale-socialiste (« la vraie révolution, sociale et nationale » !) à travers le projet rexiste, il la limite à une réaction antimarxiste matérialiste. Les choses n’en resteront heureusement pas là !

Voici le texte intégral de cet éditorial, à cette retenue près, magistral.




Pour barrer la route au marxisme.
Condition Sociale du Pays Nouveau


On n’arrêtera pas le marxisme par un retour
à un conservatisme bourgeois, égoïste et borné,
mais en réalisant une révolution sociale
complète, rapide, pacifique et nationale.


Pas de marche-arrière !

Arrêter le marxisme, c’est bien, mais il faut s’entendre sur le mot, sur les faits et sur les moyens.

Pour un certain nombre d’esprits fermés, l’opposition à la Révolution Rouge signifie : casser net tout élan social, s’opposer à des réformes nouvelles, neutraliser, saboter ou annuler les conquêtes, souvent si douloureuses, que les travailleurs ont obtenues au cours de cinquante années de luttes dures, houleuses et parfois sanglantes.

S’imaginer que nous participerons jamais à ces visées réactionnaires est enfantin.

Nous haïssons, autant que le bolchevisme, ce capitalisme sans cœur, qui laissa, pendant des années, la classe ouvrière dans « une misère imméritée ».

Nous savons combien furent cruels ces temps maudits où le peuple de chez nous était traité comme un bétail ou comme des matériaux à l’état brut, soumis à des temps de présence inhumains, où hommes, femmes et enfants, mêlés à l’usine, étaient condamnés, par la misère, à des travaux forcés, qui criaient vengeance au ciel.

Ecrasement de la dignité humaine.
Mesures d’hygiène inexistantes.
Alcoolisme.
Rues insalubres.
Taudis infects.

Nous serrons les poings d’indignation et de fureur en pensant à ces temps-là. Nous sommes, par toutes les fibres de notre être, en communion d’âme avec tous les hommes au cœur droit –socialistes ou non– qui firent sauter cette chape de plomb qui écrasait le peuple.

Si l’opposition au marxisme signifiait un retour –même partiel– ces mœurs maudites, nous crierions à l’instant même : « Nous ne marchons pas ! au contraire, vous nous trouverez en travers de votre route ! »

Nous ne voulons pas enrayer un mal pour en retrouver un autre.

Pas de salut du pays, pour nous, en dehors de la paix sociale, oui, mais basée sur la justice sociale et sur le bonheur de la classe ouvrière, comme des autres.


La lutte des classes par le capitalisme

L’hérésie de la lutte des classes fut, il faut le reconnaître, autant une erreur capitaliste qu’une erreur marxiste.

Les partis conservateurs, en négligeant d’améliorer le sort des classes laborieuses, en n’étant au service que des classe « possédantes » pratiquaient autant la lutte des classes que les Marxistes qui l’inscrivaient dans leur programme.

Laisser croupir des milliers d’êtres dans des logis immondes, se désintéresser quasi totalement de l’hygiène, des sports, de la santé des ouvriers, ne point tenir compte des familles des travailleurs, tolérer le labeur industriel des enfants, écraser les ouvriers sous le poids d’heures interminables à l’usine, tuer toute vie personnelle, familiale, sociale parmi le peuple, n’avoir de préoccupations qu’à sens unique –les intérêts d’une classe et du capital– c’était pratiquer la lutte des classes sous sa forme la plus barbare.
La lutte des classes, marxiste, était une exaspération néfaste, mais tout de même au service d’êtres humains. L’autre, la lutte des classes, à la mode capitaliste, n’était au service que d’éléments matériels, de briques, de fer, de lingots d’or, devenus ennemis des hommes.

La réconciliation des classes et leur solidarité n’est possible, ne se fera qu’en rendant au capital sa seule mission admissible : n’être point un élément despotique, inhumain et un but social, mais, au contraire, un instrument au service de la communauté nationale.


Mission du capital


Capital : humain, modeste, au service de la communauté.
Une fois cela compris et intégré dans la vie publique, alors on peut parler d’arrêter le marxisme.

Pour nous, rexistes, en tout cas, c’est une condition « sine qua non » ; nous somme également antimarxistes et anticapitalistes : pas de paix des classes sans le retour du capital à sa stricte mission de serviteur de l’homme et de la société.


Les méfaits de l’hypercapitalisme

On néglige vraiment trop cet aspect.

La plus constante raison d’être du marxisme se trouve, en effet, dans la dictature de plus en plus écrasante d’un capitalisme inhumain devenu rapidement un hypercapitalisme barbare. C’est cette conception du capitalisme, dégagé de tout devoir humain, fin et bien en soi, n’ayant point de freins dans les lois morales, qui nous a conduit à ces excès de plus en plus criards, à ces trusts, à ces cartels, n’ayant d’autres visées qu’un rendement matériel maximum, à ces destructions de biens utiles en vue de maintenir des prix supérieurs, à cette substitution progressive d’un capitalisme massif, bancaire, anonyme, irresponsable à la propriété personnelle et responsable.

Celle-ci était, ou pouvait être, un trait d’union, un instrument de mieux-être.

L’autre, l’hypercapitalisme sans nom, n’est plus qu’un jeu monstrueux de quelques êtres privilégiés, aux dépens des pays et des peuples.

Cet hypercapitalisme est à la base des crises toujours plus graves de la vie économique mondiale.
C’est lui qui est à la base des guerres contemporaines.
C’est lui qui, n’hésitant devant aucun moyen, a corrompu les institutions et les hommes, uqi a gangrené la politique et la presse par ses générosités faciles et intéressées.
Nous lui devons le chômage, des perturbations économiques sans précédent, des guerres toujours plus cruelles, la corruption morale des régimes démocratiques, une horrible dureté dans les relations entre les hommes, entre les classes, entre les peuples.

Et on voudrait que nous soutenions et approuvions ça ?

Jamais de la vie !

À bas l’hypercapitalisme ! pas de salut du pays dans l’esclavage de l’industrie et du peuple !


Les méfaits du marxisme

Le marxisme a tout fait pour accentuer les effets désastreux de l’hypercapitalisme, au lieu d’en être le contrepoids. À la lutte de classe capitaliste, les dirigeants rouges ont opposé la lutte des classes marxistes – base même de leur doctrine – multipliant ainsi le mal par deux, le compliquant encore à coup de violences souvent sanglantes.

Même erreur des dirigeants marxistes, en face du matérialisme capitaliste qu’ils ont complété par le matérialisme de la production.

A lieu d’essayer de ramener le monde à une exacte notion de la dignité de l’homme, de la famille ouvrière, du travail, du métier, ils ont créé une barbarie nouvelle, basée sur la puissance du nombre, sur le mépris de l’effort personnel, sur la concentration anonyme irresponsable, inhumaine, de toutes les forces économiques dans les mains de quelques politiciens, au lieu de quelques banquiers.

Mêmes erreurs !
Même méconnaissance des limites de l’homme et de sa dignité, des cellules vitales de la société et des organisations naturelles du travail.
Même écrasement de toutes les valeurs humaines, de toute personnalité, de toute initiative individuelle.

À la dictature de l’or, ils ont opposé une autre dictature, aussi néfaste.

Le marxisme avait simplement copié l’hypercapitalisme et découblé ses défauts à travers l’univers, sur toute la ligne.


Faillite universelle

Les catastrophes n’ont pas tardé à couronner cette seconde faillite sociale.

Les bases du marxisme étant aussi fausses que celles de l’hypercapitalisme, les mêmes raz-de-marée ont balayé l’un après l’autre.

Le capitalisme a connu crise sur crise, culbuté sur culbute depuis vingt ans.

Le marxisme n’a pas été plus heureux dans ses expériences.

Il a plongé la Russie, après six mois de socialisme, dans un horrible bain de sang de dix millions de victimes, pour aboutir à une abominable dictature qui écrasa sous sa loi inhumaine cent soixante millions d’êtres humains.

Il s’est, en Allemagne, seconde citadelle marxiste, converti en un énorme syndicat de nantis.

Le matérialisme doctrinal avait tué toute noblesse dans les âmes. L’organisation matérielle se convertissait en un révoltant profitariat. La faillite des idées s’est ainsi complétée par une faillite morale.

La dictature hitlérienne n’a été que la conséquence de cette corruption.

L’expérience espagnole n’a pas été plus heureuse : l’hérésie marxiste de la lutte des classes a vite, bien avant l’appel aux armes de Franco, déchaîné l’intolérance, les incendies, les assassinats.

Le sang et les larmes ont arrosé l’échec social, complet, du marxisme espagnol sur le terrain ouvrier comme sur le terrain agraire.

L’expérience Blum à Paris a été, elle aussi, un échec total, tant au point de vue social qu’au point de vue financier.

Chute du franc.
Désorganisation économique.
Vie chère, rendant la vie du peuple plus dure qu’avant les lois marxistes.


Raisons de ces échecs

Les faits sont des faits.

Partout où il a essayé, le marxisme a échoué.

Il a échoué parce que ses bases doctrinales étaient fausses, parce qu’il n’y aura de salut possible pour les peuples et plus spécialement pour la classe ouvrière que dans la mesure où on substituera à la dictature aveugle et insensible de l’or, du nombre, de la production, la solidarité fraternelle des travailleurs de toutes les classes, la justice sociale, le sens de la dignité de l’homme, de ses limites, de ses responsabilités, parmi une société ordonnée, dégagée de son orgueil, où le capital aura été remis à sa place modeste et où les vraies valeurs de la famille et du travail auront retrouvé leur primauté.

Ceci est négation du marxisme.

Ceci est négation du capitalisme.

C’est l’appel à un ordre social nouveau.


Il faut une révolution complète

Il n’y aura de possibilité de concentration des forces nationales que dans la mesure où le pays aura saisi ces vérités.

Sinon, ce seront les mêmes erreurs qui se renouvelleront.

Sinon, ce sera le chantage des démagogies qui se poursuivra.

Il faut que le peuple sache et voie que dans l’Etat libéré du marxisme, il sera profondément heureux.

Tant qu’il n’aura pas cette conviction profonde, la paix sociale sera constamment en péril.

Il faut préparer, pour lui, des organisations nouvelles –les Corporations économiques et sociales– où il aura la certitude de pouvoir collaborer, sur un pied d’égalité complète, à l’organisation de sa vie et de son métier.

– Il faut une politique hardie du salaire, et notamment du salaire familial, qui permette, grâce à des caisses de compensation, dont les célibataires et les ménages sans enfant feront les frais, d’élever dans une parfaite dignité et dans l’aisance indispensable, les familles nombreuses ouvrières.

– Il faut une politique de l’habitation ouvrière, dégagée des monopoles ou organismes-sangsues de l’Etat, favorisant –l’opération est parfaitement rentable pour le capital privé– la construction, sur une très grande échelle, de logements sains et modernes pour le peuple.

– Il faut une politique de la santé, des sports et des loisirs ouvriers, qui arrache le peuple à l’anémie physique, morale et intellectuelle.

– Il faut une politique hardie de créations industrielles et de spécialisations nationales pour ouvrir des débouchés nouveaux à nos producteurs et à nos travailleurs.

– Il faut que l’ouvrier et la famille ouvrière sentent qu’ils sont entourés du respect de l’Etat et de la Nation, que le travail ainsi compris est une noblesse –la première de toutes– et non pas un esclavage.

On ne sauvera le pays du marxisme qu’en faisant pour la classe ouvrière, matériellement et moralement, dans la solidarité, le bon sens et l’ordre, dix fois plus et dix fois mieux que la révolution rouge ne ferait dans la haine et le désordre.


Agriculteurs et classes moyennes

Les mêmes principes valent, exactement, pour la classe agricole et pour les classes moyennes, elles aussi écrasées par l’hypercapitalisme des trusts et des grands magasins.

Elles aussi subissent les tentations rouges.

Elles aussi n’y échapperont que dans la mesure où le pays nouveau leur assurera un statut digne, la protection de leur travail et de leurs familles, l’organisation technique et professionnelle de leurs achats et de leurs ventes, en dehors et même contre les monopoles créés par ou pour l’hypercapitalisme anonyme.

Plusieurs millions d’hommes appartenant à ces deux classes sont à bout de nerfs.

Ils ont terre, commerce, foyer, enfants à sauver de la misère et de l’anarchie. Eux aussi ont droit à la vie.

Pas de rassemblement national possible en dehors de leur rénovation.


Devoirs et noblesse des conducteurs d’hommes

Le capital personnel, familial, responsable, aura tout à gagner à cette révolution sociale, dans la solidarité et la paix.

L
ui aussi a souffert de la dictature de l’argent anonyme.

Lui aussi désire retrouver un ordre réel et une dignité dans son œuvre.

Lui aussi veut élever sa vie au-dessus de la course au profit, en reprenant la mission magnifique de conducteur, d’organisateur et de camarade clairvoyant des travailleurs dont il a la responsabilité sociale…

Le capital, hier désorienté, découragé et souvent méprisé, retrouvera considération, dignité et noblesse dans la mesure où il sera redevenu normal, décent et humain, instrument de salut des hommes et non pas d’écrasement social.


Contre et pour

Ce n’est qu’en pensant cela avec nous et qu’en voulant cela avec nous qu’on peut compter sur nous pour arrêter le marxisme.

Il faut être :
Contre la dictature irresponsable de l’or ou du nombre ;
Contre l’égoïsme et la haine des classes ;
Contre la centralisation orgueilleuse et aveugle des biens matériels dans les mains de quelques hommes, hypercapitalistes ou politiciens.

Il faut être :
Pour la justice sociale, pour l’amélioration matérielle, constante, du sort de la classe ouvrière, pour la limitation des droits du capitalisme nanoyme et irresponsable, pour le redressement de la dignité du travail et du rôle de conducteur d’hommes ; pour le respect de la personne humaine, de la famille, du métier, pour la primauté des valeurs morales, quels que soient la fortune ou le rang des citoyens.


Clairvoyance et audace


Nous n’éviterons la révolution rouge qu’en réalisant, les premiers, cette révolution-là, la vraie, l’utile, sociale et nationale, pacifique, mais complète.

Certains socialistes nationaux en rêvaient, qui ont hésité et reculé à l’heure de l’action.

À nous d’avoir non seulement le sens social, mais l’audace d’aller jusqu’au bout.

C’est jusqu’au bout de cette révolution-là en tout cas, que le pays nouveau devra aller s’il veut compter sur nous pour une collaboration constructive.


Léon Degrelle.
Le Pays réel, samedi 13 novembre 1937



mardi 3 janvier 2017

Heinrich Himmler. Esquisses d’une vie - Textes de Léon Degrelle, Gebhard Himmler et Edwige Thibaut

C’est avec une immense reconnaissance que nous saluons la publication de ce magnifique opuscule consacré à Heinrich Himmler, le personnage de l’histoire de l’humanité sans doute le plus calomnié (si l’on excepte, bien sûr, le Führer Adolf Hitler). Comme nous le rappelle la présentation de la couverture, « son nom est devenu un symbole de haine, cruauté, racisme et[surtout, dirions-nous, et certes pas innocemment !] l’alibi d’une nation vaincue et lobotomisée ».

La démarche de ce « Document pour l’Histoire » est des plus originales et parfaitement cohérente, puisque trois éclairages nous sont proposés :

- Tout d’abord le témoignage d’époque (décembre 1944) du guerrier-poète Léon Degrelle : il a eu l’occasion de le rencontrer, de le fréquenter, de l’estimer. Sous le titre « Himmler, cet inconnu », c’est l’être humain dans sa touchante simplicité, au-delà du Reichsführer aux responsabilités écrasantes, qu’il nous donne à connaître. Cela vous semble surprenant ? Le jugement implacablement perspicace de Léon Degrelle prévient déjà :« C’est à propos d’Himmler qu’un jour, l’Histoire fera les plus étonnantes découvertes » ! Car il reste encore tout à dire sur son œuvre culturelle, scientifique et spirituelle…

- C’est sur les origines de la curiosité intellectuelle d’Himmler dans ces domaines que nous éclaire justement aussi Gebhard Himmler. Ce deuxième éclairage –biographique– est fourni par le meilleur témoin de première main qui se puisse trouver puisqu’il s’agit de son propre frère. Une hagiographie par essence discréditée ? Certainement pas puisque la démarche de l’aîné des Himmler, en prétendant répondre aux tombereaux de calomnies qui se déversaient déjà sur le Reichsführer moins de dix ans après sa mort (ce texte date de mars 1954 –il ne parle donc pas de l’assassinat aujourd’hui établi de Heinrich Himmler), ne pouvait qu’avoir une valeur historique puisque les détails factuels de sa vie de famille, de ses études, de sa carrière professionnelle, de sa vocation politique,… peuvent tous se vérifier. Au travers de multiples anecdotes s’élabore ainsi le stupéfiant portrait moral de celui qui vivra jusqu’au martyre la devise de sa SS : « Mon honneur s’appelle fidélité ».

- Le troisième éclairage est strictement contemporain (mai 2015) : celui d’Edwige Thibaut, spécialiste de la Weltanschauung nationale-socialiste à qui nous devons l’indispensable L’Ordre SS : éthique et idéologie (Avalon, 1991). Le recul du temps, l’accès aux documents généralement cachés et l’étude critique de l’histoire officielle permettent à Edwige Thibaut de tracer un portrait insolite mais tellement attachant de celui qu’on ne présente plus aujourd’hui que comme un repoussoir absolu mais fantasmagorique. Sans doute Heinrich Himmler se défit-il de la morale bourgeoise, mais ce fut pour s’imposer une éthique autrement exigeante, l’obligeant, ainsi que l’analyse Edwige Thibaut à s’identifier « toujours plus à sa fonction jusqu’à en devenir insupportable d’obligations pour lui-même et son entourage. Il finira même par effectuer une fusion irréversible entre sa personne et son autorité en un dialogue de devoirs, aspirations, rêveries, nécessités, passions et défauts. Il n’était plus que le chef de la SS, le Reichsführer-SS, faisant fi de toute autre considération privée à l’avantage de ce qu’il considérait comme l’intérêt supérieur. L’autorité suprême assumait la responsabilité suprême avec tous les devoirs que cela implique envers la troupe. Sa vie entière s’est résumée à un acte de dévotion permanente et paternaliste le conduisant même à influer sur la vie privée de ses hommes par un exaspérant souci de bien faire. Pour eux, il a voulu le meilleur, tant dans la culture, l’alimentation, l’ameublement, l’épargne, l’art, la religion, la santé, et d’abord l’idéal. C’en était devenu une forme de sublimation mystique comparable à une ascèse bouddhique, un Bhakti Yoga (Yoga de la dévotion) où l’ego se voit annihilé, offert en sacrifice, soumis par une âme égale, changé en force génératrice. » Heinrich Himmler, ou l’imaginaire en action…

La réussite de ce livre tient autant à la pertinence des informations qu’il contient qu’à la richesse de l’iconographie qui confirme cette pertinence. Et quand on prétend écrire sur quelqu’un qui a consacré sa vie au vrai, au bon et au beau, à l’élévation morale et spirituelle de ses contemporains, à la redécouverte de ses racines authentiques pour assurer les bases de l’ordre nouveau auquel il contribuait de toute son âme et de toutes ses forces, il était indispensable de l’éditer dans un ouvrage soigné, à la mise en pages sobrement stylée, au papier agréable au toucher et à la reliure rigide et élégante : une œuvre d’art, digne de cette époque qui eût dû perdurer et où nous eussions pu connaître la joie de vivre au sein de notre communauté populaire inviolée…


Heinrich Himmler. Esquisses d’une vie. Textes de Léon Degrelle, Gebhard Himmler et Edwige Thibaut.

Edition spéciale numérotée (300 exemplaires dédicacés) sur papier glacé et couverture cartonnée. 35€ franco de port.
À commander au Cercle des Amis de Léon Degrelle, lesamisdeleon.degrelle@gmail.com