samedi 26 septembre 2020

Léon Degrelle : La belle jeunesse de l’Empire national-socialiste.

Physiquement, cette jeunesse du Reich était sans pareille : garçons aux corps d’athlètes, rayonnants, bronzés, gorgés de la grande joie naturelle des êtres sains. À seize ans, à dix-sept ans, ils étaient des colosses, la poitrine carrée, les muscles saillants, les mains larges, dures. Pas une once de graisse inutile comme nos jeunes bourgeois, dès la trentaine, en portent à la bedaine, gibecière jaunie.

Tout dans ces corps était force, netteté, beauté, rythme. Nos conscrits de l’Ouest mis nus, les côtes saillantes, la peau pâle et frêle, les genoux tristes, le biceps en coton paraissent pitoyables, à côté de ces jeunes Allemands à l’architecture complète, utile.

O
n ne les avait pas sottement dressés aux sports à des fins spectaculaires, éventuels modèles pour sculpteurs néo-grecs, ou mâles photogéniques pour studios d’Hollywood. Ils étaient forts parce que la race était forte, avait toujours été forte et parce que, depuis Hitler, une politique sage et fière avait veillé au développement physique, à la santé, à la robustesse des corps.

Ce racisme était bon, heureux, nécessaire.

L’homme, le chrétien, a des devoirs vis-à-vis de son corps. Il doit pouvoir rayonner, œuvrer, engendrer. La vigueur corporelle aide à l’équilibre moral. Les chétifs, les malingres répandent de l’aigreur, fournissent un travail médiocre, créent des enfants souffreteux. C’est une des missions de l’état de veiller à l’épanouissement physique du citoyen. L’état Allemand avait magnifiquement fortifié la race. Ses garçons deviendraient des travailleurs puissants, et des pères de familles puissants.


 
L
a jeunesse féminine, elle aussi, s’était remarquablement développée, non point par snobisme ou par paganisme, mais parce que le rôle le plus noble de la femme est de donner au monde des enfants nombreux et forts. Ces jeunes Allemandes chantaient la splendeur et la vigueur de la création : jambes magnifiques, accoutumées à la marche et au labeur, montant d’un jet, seins forts et fermes, symboles de plénitude et de plaisir, ventres harmonieux, non point ces misérables petits sacs pâlis, plissés, épuisés de nos belettes occidentales, mais les merveilleuses machines d’amour et de vie qui reçoivent et qui donnent les grandes joies saines de la chair –cadeau de Dieu– et qui recréent, dans la souffrance et la ferveur, la jeunesse d’un peuple.


C
e grand trésor de la santé de la race eût assuré en Europe, au peuple allemand, une indiscutable suprématie naturelle : c’est pour cela qu’après le 8 mai 1945, on s’est acharné à épuiser, à atrophier, dans le Reich vaincu, la jeunesse et l’enfance, livrant sciemment à la famine et à la tuberculose ce peuple qui, en pleine guerre, bloqué de toutes parts, avait trouvé le moyen de nourrir décemment l’Europe entière et qu’on affama criminellement parce que ces merveilleux bébés, éclatants de vigueur, naissaient à la cadence de près de deux millions chaque année, parce que cette jeunesse robuste, promesse de travail et de fécondité, insultait à la sénilité précoce des peuples décadents, aux demi-vierges vicieuses et fatiguées, aux jeunes mâles décatis à la tête traînarde, cigarette pendante, peau livide, virilité rabougrie et sans avenir.

La force physique de la jeunesse allemande n’était qu’un des aspects de sa renaissance. Hitler n’avait pas voulu faire d’elle une sélection de bêtes parfaites. C’est toutes les vertus de l’homme, de la femme qui avaient été encouragées et exaltées.

O
n veillait à ce que la jeune fille allemande fût vigoureuse, mais on lui enseignait que sa mission par excellence, c’est de devenir un jour une épouse et une mère, c’est de former physiquement et moralement des enfants. On ne lui permettait pas
de mener une jeunesse oisive : elle devait servir, utilement, joyeusement ; elle ne pouvait avancer dans la vie à l’écart de son prochain, comme une flâneuse égocentrique et dédaigneuse. Le Service du Travail lui apprenait qu’elle est membre d’une Communauté, l’habituait à la vie modeste et rude, mêlée aux jeunes filles de toutes les classes. Elle devait se dépenser, vivre, non pas au gré de son égoïsme, mais rythme de son peuple. Ainsi formée, elle partait dans la vie, joyeuse, généreuse, apte à tenir un foyer. 


E
lle n’était pas, comme nos jeunes filles de vingt ans, une mauviette pépiante, haute en couleur, gonflée de sottise, promenant, le nez en l’air, son inutilité. La jeune fille allemande avait acquis l’esprit social, l’esprit de travail, l’esprit maternel. Elle était peut-être moins raffinée et ne se peinturlurait pas les orteils, mais elle était prête à un rôle humain, à un rôle divin, compagne saine, créatrice d’âmes et de corps, bâtisseuse d’une plus grande Patrie.

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Le jeune Allemand, lui aussi, était plus qu’un solide gaillard, taillé dans le roc. Il avait acquis, à dure école, le sens communautaire, le sens du devoir social et national, le sens de la discipline et de l’autorité.


 
Il savait que l’obéissance est une vertu, que nulle œuvre d’envergure ne s’accomplit dans l’égoïsme et dans l’orgueil. Obéir est une joie, parce que c’est une forme du don, du don clairvoyant. Obéir est utile, décuple le fruit des efforts. Obéir est un devoir car le bien commun dépend de la conjonction intelligente des énergies. La société humaine n’est pas une nuée de moustiques acharnés et fantaisistes, fonçant dans le vent selon leur intérêt ou leur humeur ; c’est un grand complexe sensible que l’anarchie rend stérile ou dangereux, auquel l’ordre, l’harmonie donnent des possibilités illimitées. Un peuple riche, composé de millions d’individus isolés, est un peuple mort. Un peuple pauvre, où chacun connaît ses limites et ses obligations communautaires, obéit et travaille en équipe, est un peuple-vie.

Les millions de jeunes Allemands de Hitler formaient ce peuple-vie. 
 
Non point, d’ailleurs, un peuple d’esclaves. Car l’obéissance est la forme la plus élevée de l’usage de la liberté, c’est la domination de son orgueil, la vue de se rendre utile, de se donner et de créer ; c’est une manifestation constante d’autorité, l’autorité sur soin la plus difficile de toutes.

A
yant appris à commander à leur force physique, à leurs passions, à leurs impatiences, à leurs appétits, étant devenus maîtres d’eux-mêmes, ces jeunes gens étaient alors pleinement capables de devenir maîtres des autres. 
 


N
ul ne sait vraiment diriger autrui qui n’a su d’abord se diriger personnellement, mâter en lui la bête qui rue, qui veut rompre ses attaches ou briser son mors. Chaque jeune Allemand avait su dompter la cavale puissante qui eût désiré courir, folle, au vent de l’aventure. Il avait obéi. Il pourrait commander, non pour jouir brutalement du droit d’écraser les autres, mais parce que le commandement est une chose magnifique quand il vise à discipliner des forces désordonnées, à les conduire à la plénitude du rendement, source supérieure de la joie.

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Nous qui avions connu la morgue des gradés de nos casernes, leur familiarité blessante, leur vanité hurlante d’analphabètes ayant toujours le droit d’humilier, de punir, d’abêtir, nous étions autant impressionnés par la qualité du commandement allemand que par le don de l’obéissance. Ces officiers de vingt ans étaient des camarades. Ils n’avaient qu’à lancer un ordre, l’ordre était accompli, mais ils étaient des hommes parmi des hommes. 


Tous, qu’ils fussent commandés ou qu’ils commandassent, savaient qu’ils étaient un peuple, une communauté, un idéal. Le devoir leur semblait une chose aussi naturelle que l’air, le soleil, la marche. Vivre sans accomplir un devoir, leur eût paru un non-sens. Tous ces jeunes avaient été plongés dans le bain spirituel du devoir.
C’était leur devoir d’obéir.
C’était leur devoir de commander.


D
evenus ouvriers ou patrons, ce serait leur de voir de produire avec cœur, ou de diriger la production avec équité.


É
poux, ce serait leur devoir de créer une famille forte.


Citoyens, ce serait leur devoir d’aider à l’édification d’un socialisme humain source d’honneur, de dignité, de justice et à l’épanouissement des richesses morales et spirituelles de leur peuple.


Nés brusquement à l’idée de l’Europe, ils considéreraient le service de l’Europe comme une forme nouvelle du devoir, devoir envers une communauté supérieure, se superposant aux communautés de la famille, du travail, de la Patrie, pour lesquels ils avaient vécu jusqu’alors.


« Nés brusquement à l’idée de l’Europe… » : le détachement allemand gardant le Mur de l’Atlantique à la côte belge (Coxyde) est passé en revue par le SS-Sturmbannführer Léon Degrelle, le 9 avril 1944.

 

 

(Léon Degrelle, De Rex à Hitler, éditions de l’Homme Libre, 2015, pp. 153 sv.)

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