jeudi 18 août 2016

Léon Degrelle et le nationalisme flamand : les accords Rex-VNV de 1941


II. Léon Degrelle expose aux militants flamands la portée de la décision

Après avoir annoncé à la Presse la conclusion de l’accord qui va imprimer un nouvel et puissant essor à notre vie politique nationale, le Chef de Rex, au début de l’après-midi, avait tenu à réunir au centre de la rue Mercelis de nombreux représentants des dirigeants et militants de Rex-Flandre, pour leur exposer la portée des décisions qui viennent d’être prises.
La vaste salle est comble quand le Chef de Rex y fait son entrée : d’interminables acclamations l’accueillent. Mais l’atmosphère n’est pas l’atmosphère devenue traditionnelle des meetings ordinaires : il plane sur l’auditoire on ne sait quelle gravité née de l’importance de cette heure où des hommes qui, durant des années, ont lutté contre vents et marées, se confrontent avec un passé dont ils prennent congé pour se tourner tout entiers vers un avenir dont ils ne peuvent encore discerner que les grandes lignes – les grandes lignes exaltantes.
D’emblée, le Chef de Rex donne connaissance de la convention signée entre Rex, le V.N.V. et les Dinasos. Le public, immédiatement, réagit avec enthousiasme.
Léon Degrelle montre d’abord comment l’acte posé aujourd’hui est une consécration pour les longues et âpres luttes menées inébranlablement par nos camarades flamands.
Il rappelle comment Rex n’avait pas hésité à braver l’impopularité et à s’exposer aux attaques des cliques politiciennes et fransquillonnes :

« Rex a rendu au peuple flamand le sens et l’amour de la Flandre éternelle, l’esprit de la communauté populaire. Rex a rendu à la mère Flandre des milliers de fils conscients de leur dignité et de leurs responsabilités. Rex a pu former des élites qui peut-être manquaient : il les verse à présent au sein d’une Flandre revivifiée. »

Le Chef insiste ensuite :

« Dans le nouveau parti unique, les hommes venus de chez nous garderont intact l’idéal grand et noble que nous leur avons donné et qui embrasera toute la Flandre !
En pays flamand, il n’y aura plus désormais de concurrents, mais une seule gerbe de forces occupant tout le terrain national…
Quant à la solidarité des Flamands et des Wallons, notre espoir est qu’elle sera maintenue vivace et que, au-dessus de nos deux peuples, il y aura le fédérateur de notre sensibilité : le Roi !
»

Puis, le Chef montre combien cette unité d’action était logique et inéluctable : n’était-il pas profondément décevant de voir les fils d’un même peuple témoigner l’un pour l’autre et sur leur propre sol d’une mutuelle défiance, alors qu’ils étaient les uns et les autres attachés par d’étroits liens aux grands lutteurs étrangers forgeant l’Europe nouvelle ?
Et, pour terminer, Léon Degrelle évoque toutes les attaches qu’il avait et gardera avec les camarades de Flandre : tant de luttes communes, tant de meetings où son âme vibrait à l’unisson de l’âme de la Flandre.
Puis, Odiel Daem, en flamand, adressa quelques mots à l’auditoire.
Il rappela combien il avait été peiné de retrouver sa Flandre divisée, lorsqu’il était rentré de captivité en Allemagne.
Il dit sa fierté et son bonheur d’avoir pu travailler aux côtés de Léon Degrelle à la grande œuvre de ce jour.
Il insista beaucoup sur un point : à savoir que le nouveau parti unique est un organisme d’union. Rex ne s’inféode pas plus au V.N.V. que le V.N.V. ne rallie Rex. Rex et le V.N.V. vont vers une fusion totale au sein d’un nouveau mouvement national-socialiste flamand, régénérateur et tout-puissant.
Ce mouvement sera profondément social, profondément national, et intégralement occidental.

La décision que Rex a prise, il l’a prise en pleine liberté, en pleine conscience, assumant toutes ses responsabilités : le symbole de cette réalisation est ce glorieux insigne que nos militants pourront garder dans la nouvelle organisation.

Follement acclamé, le leader flamand répète son attachement inébranlable au Chef de Rex :
« Le plus beau jour de ma vie, dit-il, sera celui où je pourrai recevoir Léon Degrelle pour lui remettre le diplôme d’honneur de bourgeois de Flandre ! »

Avant de se séparer d’eux, le Chef remit à tous ceux de ses fidèles militants qui étaient présents l’insigne des vétérans du Mouvement.
Et nous renonçons à décrire l’enthousiasme qui salua le départ de celui qui, avec un sens politique toujours aussi aigu, a voulu et pu poser un acte historique dont l’avenir confirmera toute l’importance…

Le Pays réel, 11 mai 1941.



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