Premier Concert du Nationalsozialistischen Reichssymphonieorchester au Cirque Krone, le 10 janvier 1932. |
Traduction originale de la plaquette éditée à l’occasion du 10e anniversaire de l’Orchestre.
Lorsque, voilà dix ans, cet Orchestre se produisit pour la première fois au Cirque Krone, sous la direction de son Chef Franz Adam, devant les membres du Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands, il était leur Orchestre à eux et venait tout juste d’être créé. Né dans les années amères du désespoir allemand, il se levait pour rendre les forces nécessaires au combat contre la détresse spirituelle. Une association de combattants était née de cette association de musiciens qui, dès ce moment, se consacra à pénétrer d’idées et d’émotions ceux, parmi le peuple allemand, qui se reconnaissaient dans le Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands. Il était devenu un orchestre politique qui dédia ses meilleurs efforts à entretenir et maintenir pure la musique allemande et lui frayer les nouveaux chemins de son développement. Ainsi cet orchestre appartient-il aux premiers signaux d’alarme d’une révolution culturelle allemande d’une ampleur jamais vue et embrassant tous les domaines.
Il ne pouvait qu’être directement concerné par les paroles du Führer prononçant son discours culturel à Nuremberg, le 11 septembre 1935 : « Un jour on ne pourra constater qu’avec étonnement qu’au même moment où le National-Socialisme et sa direction menaient un combat héroïque à la vie à la mort pour exister ou disparaître, l’art allemand recevait en même temps les premières impulsions de sa résurrection et de son dynamisme. »
Le premier objectif que s’était fixé l’orchestre, selon la volonté du Führer, relevait de la propagande. Il s’agissait de donner l’occasion aux groupes locaux du Parti, dans les petites localités ou les plus grandes villes, de dire aux citoyens allemands encore éloignés du Mouvement : « Voici un Mouvement qui veut renforcer les racines de la vie allemande et qui est déterminé à lutter non seulement pour le pouvoir, mais également pour l’esprit allemand. » Franz Adam reçut la mission importante –pour laquelle il trouva plus tard en Erich Kloss un collaborateur exceptionnel– d’amener l’orchestre aux prestations artistiques les plus élevées, et, grâce à de nombreuses répétitions, de l’éduquer à un travail constant et exemplaire. Ce premier engagement fut rempli au cours des années décisives de 1932/33.
C’est après la prise du pouvoir que fut assigné avec la plus ferme énergie le second objectif : l’éducation populaire. Franz Adam résuma ainsi la philosophie au cœur de sa nouvelle mission : « Pour que les œuvres des maîtres soient rendues accessibles en permanence à l’ensemble du peuple, il faut que la pratique musicale allemande soit libérée des éléments étrangers au peuple. Seuls posséderont des références valables et seront capables de rejeter une musique de qualité inférieure, ceux qui seront familiarisés intimement avec l’œuvre de nos grands compositeurs allemands. »
Pour atteindre ce but, l’orchestre dut voyager, chercher son public où qu’il fût, là où aucun orchestre n’existait encore : dans les petites villes, sur les marchés, en rase campagne, partout où se présentait une possibilité pratique.
Les œuvres des époques classique et romantique formaient le socle de base de tous les programmes. De jeunes compositeurs contemporains furent engagés et des solistes précoces encouragés et présentés. C’est ainsi que commencèrent les années de labeur intense pendant lesquelles les musiciens de l’orchestre étaient en voyage pendant presque les deux tiers de l’année. Des voyages à travers tous les Gaues du Reich. De Tilsit à Fribourg, d’Emden à Graz et, pendant la guerre, de Paris à Varsovie, d’Anvers à Lemberg, d’un coin à l’autre, en hiver ou en été, qu’il pleuve ou qu’il neige, et ce, 220 jours et nuits chaque année.
Le programme de voyage de chaque année prévoyait quelque 180 concerts. Et souvent, il en était donné plus de 200. Plus de 350.000 kilomètres ont ainsi été parcourus depuis la création de l’orchestre. Tout ce qui a été accompli par les musiciens et leurs chefs Franz Adam et Erich Kloss ne pouvait mieux être mis en évidence que par cette coïncidence qu’au moment précis où ils fêtent le dixième anniversaire de leur existence, ils donnent également leur 1500e concert. 1500 concerts, parmi lesquels quasi un millier au cours de ces cinq dernières années pour « Kraft durch Freude » au cours de voyages dans le pays et à l’étranger. 1500 concerts dont le but, il ne faut pas l’oublier, malgré l’énormité de l’investissement physique, a toujours été la perfection de l’œuvre d’art.
L’orchestre possède désormais un rayon d’action très étendu et s’est conquis depuis longtemps dans la vie musicale allemande le rang auquel il avait droit. Si, en ce moment décisif d’importance historique mondiale, on reporte le regard sur le long et riche chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui, on se rendra alors compte que rien n’aurait pu se faire sans la volonté du Führer : l’orchestre appartient ainsi à son plan, même s’il ne s’agit que d’une infime particule sonore dans la grande symphonie qu’il compose pour la vie allemande du futur.
Membres de l’Orchestre Symphonique National-Socialiste (92 musiciens):
Premiers violons
Schmid Michael,
(« Kammervirtuose »,
1er violon solo),
Haimerl Hans, 2e violon solo
Betz Hans
Böhm Hans
Danner Hilarius
Döbrich Hans
Erlacher Georg
Hösl Franz
Kesbler Ernst
Kristl Andreas
Meisenberger Anton
Meier Franz
Pöll Albert
Riester Walter
Wankmüller Josef
Wrobbel Fritz
Seconds violons
Beer Heinrich
Böhm Adolf
Duchacek Thomas
Hahn Hans
Hoenes Walter
Huber Quirin
Kneitinger Josef
Körper Wilhelm
Maier Max
Mimietz Fritz
Müller Ernst
Niklas Franz X.
Ort Heinrich
Pitscheneder Josef
Altos
Appel Heinrich
Kästl Hugo Kraft Karl
Niklaus Wilhelm
Pfänder Karl
Schroeder Arthur
Schäffler Ludwig
Sturm Emil
Wurm Hans
Violoncelles
Schiede Philipp
Banholzer Theodor
Fischer Paul
Hammer Arthur
Horn Hermann
Lacher Hans
Perreiter Nikolaus
Petermann Josef
Rocher Karl
Weib Kurt
Contrebasses
Bierl Hugo
Kautzner Josef
Kreibich Kurt
Pröbner Florian
Radt Julius
Schwieger Paul
Theib Hans
Schmidt Ignaz
Flûtes
Kirschner Fritz
Deuring Sebastian
Moser Jakob
Schroeder Artur
Hautbois
Zaus Josef,
« Kammermusiker »
Ecker Franz
Grimm Wilhelm
Rottmann Ludwig
Clarinettes
Santner Richard
Langguth Hans
Köglmeier Josef
Schneider Otto
Bassons
Probst Max
Mauruschat Werner
Kalteis Karl
Schroeder Gustav
Cors
Schaller Hans
Wolf Hans
Möbner Fritz
Schneider Kurt
Stimmer Otto
Wagnehuber Hans
Trompettes
Bock Josef
Rittner Alfons
Wiendl Josef
Klotz Sebastian
Trombones
Huber Franz
Langguth Hans
Köglmeier Josef
Schneider Otto
Bassons
Probst Max
Mauruschat Werner
Schroeder Gustav
Cors
Schaller Hans
Wolf Hans
Möbner Fritz
Schneider Kurt
Stimmer Otto
Wagnehuber Hans
Trompettes
Bock Josef
Rittner Alfons
Wiendl Josef
Klotz Sebastian
Trombones
Huber Franz
Jakl Josef
Hausmann August
Schottenheim Ludwig
Tuba
Späth Franz
Harpe
Obberger Kuno
Percussions
Lypold Walter
Ackermann Heinrich
Radt Julius
Klotz Sebastian
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