lundi 21 décembre 2015

Il est Mort le Poète...


Parmi tous les hommages rendus à la mémoire de Léon Degrelle à l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition, il en est un qui est particulièrement touchant par sa justesse et son originalité. Car il se focalise sur ce que le Chef considérait certainement comme essentiel dans l’existence, la beauté.
La beauté qui s’incarnait pour lui dans la puissance du verbe, le choix du mot, la poésie de l’expression pour exprimer l’élévation de la pensée, l’idéal qui doit guider nos destins.
Il est l’œuvre de Jean-Pierre Hamblenne qui publie depuis de nombreuses années la remarquable revue de poésie et tradition Altaïr.
Nous la reprenons de la 20e Correspondance privée du Cercle des Amis de Léon Degrelle.



Quand il est mort, le poète, les journaux n’ont rien dit.
Et les lecteurs n’ont pas su qu’il était né à Bouillon en 1906, en pleine forêt ardennaise, aux confins des Ardennes belges et françaises.
Ils n’ont pas dit que sa première plaquette s’intitulait Mon Pays me fait mal et que ce titre avait inspiré à Robert Brasillach l’un de ses textes les plus célèbres.
Ils n’ont pas fait remarquer que son second recueil, Les Tristesses d’hier, était devenu introuvable.
Que la plus grande bibliothèque de Belgique, l’Albertine, en possédait un exemplaire, mais qu’elle le déclarait « en cours de restauration » depuis… dix-sept ans !
Ils n’ont pas parlé de ses recueils en prose Révolution des Âmes et Les Âmes qui brûlent, qui chantent la patrie, la beauté, la grandeur, l’héroïsme, le courage et l’honneur.
Ils n’ont pas dit que c’était encore et toujours l’Ardenne, avec ses forêts immenses et ses paysages grandioses, qui avait inspiré La Chanson Ardennaise et L’Ombre des Soirs.
Ils n’ont pas cité le titre de son dernier recueil Je te salue, ô belle mort. Et les lecteurs ont ignoré que ces textes s’inspiraient de la mystique de Sainte Thérèse d’Avila.
Quand il est mort, le poète, les journaux n’ont rien dit.
Et les lecteurs n’ont pas su que les lettres belges venaient de perdre l’un de leurs plus grands poètes.
Et que ce poète s’appelait :
LÉON DEGRELLE !


Imprégnant son œuvre poétique des paysages, des caractères et des senteurs de sa terre natale, Léon Degrelle voulait reposer en forêt ardennaise, en ce lieu emblématique de Bouillon : une partie de ses cendres sont désormais enfouies au cœur du « Tombeau du Géant ».


Jean-Pierre Hamblenne
Altaïr – BP 19, 1420 Braine-l’Alleud
Cercle des Amis de Léon Degrelle – BP 92733, F-21027 Dijon Cedex

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