mardi 3 janvier 2017

Heinrich Himmler. Esquisses d’une vie - Textes de Léon Degrelle, Gebhard Himmler et Edwige Thibaut

C’est avec une immense reconnaissance que nous saluons la publication de ce magnifique opuscule consacré à Heinrich Himmler, le personnage de l’histoire de l’humanité sans doute le plus calomnié (si l’on excepte, bien sûr, le Führer Adolf Hitler). Comme nous le rappelle la présentation de la couverture, « son nom est devenu un symbole de haine, cruauté, racisme et[surtout, dirions-nous, et certes pas innocemment !] l’alibi d’une nation vaincue et lobotomisée ».

La démarche de ce « Document pour l’Histoire » est des plus originales et parfaitement cohérente, puisque trois éclairages nous sont proposés :

- Tout d’abord le témoignage d’époque (décembre 1944) du guerrier-poète Léon Degrelle : il a eu l’occasion de le rencontrer, de le fréquenter, de l’estimer. Sous le titre « Himmler, cet inconnu », c’est l’être humain dans sa touchante simplicité, au-delà du Reichsführer aux responsabilités écrasantes, qu’il nous donne à connaître. Cela vous semble surprenant ? Le jugement implacablement perspicace de Léon Degrelle prévient déjà :« C’est à propos d’Himmler qu’un jour, l’Histoire fera les plus étonnantes découvertes » ! Car il reste encore tout à dire sur son œuvre culturelle, scientifique et spirituelle…

- C’est sur les origines de la curiosité intellectuelle d’Himmler dans ces domaines que nous éclaire justement aussi Gebhard Himmler. Ce deuxième éclairage –biographique– est fourni par le meilleur témoin de première main qui se puisse trouver puisqu’il s’agit de son propre frère. Une hagiographie par essence discréditée ? Certainement pas puisque la démarche de l’aîné des Himmler, en prétendant répondre aux tombereaux de calomnies qui se déversaient déjà sur le Reichsführer moins de dix ans après sa mort (ce texte date de mars 1954 –il ne parle donc pas de l’assassinat aujourd’hui établi de Heinrich Himmler), ne pouvait qu’avoir une valeur historique puisque les détails factuels de sa vie de famille, de ses études, de sa carrière professionnelle, de sa vocation politique,… peuvent tous se vérifier. Au travers de multiples anecdotes s’élabore ainsi le stupéfiant portrait moral de celui qui vivra jusqu’au martyre la devise de sa SS : « Mon honneur s’appelle fidélité ».

- Le troisième éclairage est strictement contemporain (mai 2015) : celui d’Edwige Thibaut, spécialiste de la Weltanschauung nationale-socialiste à qui nous devons l’indispensable L’Ordre SS : éthique et idéologie (Avalon, 1991). Le recul du temps, l’accès aux documents généralement cachés et l’étude critique de l’histoire officielle permettent à Edwige Thibaut de tracer un portrait insolite mais tellement attachant de celui qu’on ne présente plus aujourd’hui que comme un repoussoir absolu mais fantasmagorique. Sans doute Heinrich Himmler se défit-il de la morale bourgeoise, mais ce fut pour s’imposer une éthique autrement exigeante, l’obligeant, ainsi que l’analyse Edwige Thibaut à s’identifier « toujours plus à sa fonction jusqu’à en devenir insupportable d’obligations pour lui-même et son entourage. Il finira même par effectuer une fusion irréversible entre sa personne et son autorité en un dialogue de devoirs, aspirations, rêveries, nécessités, passions et défauts. Il n’était plus que le chef de la SS, le Reichsführer-SS, faisant fi de toute autre considération privée à l’avantage de ce qu’il considérait comme l’intérêt supérieur. L’autorité suprême assumait la responsabilité suprême avec tous les devoirs que cela implique envers la troupe. Sa vie entière s’est résumée à un acte de dévotion permanente et paternaliste le conduisant même à influer sur la vie privée de ses hommes par un exaspérant souci de bien faire. Pour eux, il a voulu le meilleur, tant dans la culture, l’alimentation, l’ameublement, l’épargne, l’art, la religion, la santé, et d’abord l’idéal. C’en était devenu une forme de sublimation mystique comparable à une ascèse bouddhique, un Bhakti Yoga (Yoga de la dévotion) où l’ego se voit annihilé, offert en sacrifice, soumis par une âme égale, changé en force génératrice. » Heinrich Himmler, ou l’imaginaire en action…

La réussite de ce livre tient autant à la pertinence des informations qu’il contient qu’à la richesse de l’iconographie qui confirme cette pertinence. Et quand on prétend écrire sur quelqu’un qui a consacré sa vie au vrai, au bon et au beau, à l’élévation morale et spirituelle de ses contemporains, à la redécouverte de ses racines authentiques pour assurer les bases de l’ordre nouveau auquel il contribuait de toute son âme et de toutes ses forces, il était indispensable de l’éditer dans un ouvrage soigné, à la mise en pages sobrement stylée, au papier agréable au toucher et à la reliure rigide et élégante : une œuvre d’art, digne de cette époque qui eût dû perdurer et où nous eussions pu connaître la joie de vivre au sein de notre communauté populaire inviolée…


Heinrich Himmler. Esquisses d’une vie. Textes de Léon Degrelle, Gebhard Himmler et Edwige Thibaut.

Edition spéciale numérotée (300 exemplaires dédicacés) sur papier glacé et couverture cartonnée. 35€ franco de port.
À commander au Cercle des Amis de Léon Degrelle, lesamisdeleon.degrelle@gmail.com

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