mercredi 2 septembre 2020

Fritz Klimsch (1870 - 1960), Printemps - 1925/26


Fritz Klimsch (1870 - 1960), Baigneuse - 1919


Gunther d' Alquen (1910-198), L'Humour, une Nécessité! (D'estoc et de taille, 1937)

Malheur au peuple qui n'a pas d'humour !
Malheur à celui qui ne peut pas rire de bon coeur jusqu'à en avoir les larmes aux yeux. Malheur à celui qui craint l'humour, qui le décèle d'un air soupçonneux dans tout cerveau méfiant et ne peut avoir une attitude spontanée par manque d'assurance intérieure et de maîtrise. Malheur, trois fois malheur, car il montre qu'il est faible et pharisien.
On nous écrit beaucoup, des centaines de lettres, exprimant une grande joie et qui nous parlent de la façon dont nous traitons les différents problèmes de la vie quotidienne ou des questions qui n'en sont pas. Et la masse quotidienne toujours plus abondante de courrier nous montre que notre peuple comprend de façon enthousiaste qu'il ne faut pas observer, les sourcils froncés, les petits grains de sable occasionnels qui font légèrement grincer la machinerie géante de notre Etat.
Nous les observons de haut avec le sourire et ne les grossissons pas jusqu'à laisser croire que les petits grains de sable pourraient arrêter la machine.
Un bon ami nous donne le conseil de ne pas tirer au canon sur les moineaux. Nous ne travaillons à l'arme lourde que dans de très rares cas qui l 'exigent. Les moineaux croient que les rires menaçants sont des tirs de barrage et ils se rengorgent déjà considérablement, sauf lorsqu 'ils remarquent que nous ne les prenons pas pour des aigles royaux ! Nous ne tirerons pas sur les moineaux avec des canons mais avec des arbalètes parce que nous ne voulons pas salir les façades de nos bâtiments- donc plus pour des raisons esthétiques que par peur que ne chancellent les fondements du national-socialisme.
Personne ne pourra nous obliger à prendre les armes avec une mine grave, même pour de petites choses insignifiantes. Mais nous ne tolérons pas de voir des taches salir un beau verre en cristal. Il est vrai qu'un simple coup de chiffon suffit à le rendre étincelant !
Pour nous, l'humour est devenu l'une des armes essentielles dans le combat pour la prise du pouvoir. Il doit rester une arme. Nous nous sommes moqués de tout un système avec des rires sonores, mis sous la loupe chaque responsable de la clique de Novembre avec un humour terrible et ôté le faux nez de sa « dignité ». Le crayon acéré de Mjôlnir (caricaturiste célèbre du journal SS Das schwarze Korps) se moquait d'eux et ridiculisait un système policier mauvais et dangereux. Nous tous qui connaissons Mjôlnir, nous l'apprécions et l'honorons pour son humour, comme étant un artiste sérieux mettant cette arme au service de la lutte.

Plus notre rire était confiant, plus le combat devenait dur. Lors des pires moments, les visages rieurs de nos compagnons de combat indiquaient au Führer que sa troupe était intacte et pénétrée par une foi indomptable en la victoire. Car les sceptiques ne rient jamais.
Devrions-nous arborer des mines d'enterrement alors que nous sommes aujourd'hui au pouvoir et que le national-socialisme a conquis sa position inexpugnable parce que le peuple lui fait confiance ?
Le national-socialisme n'est pas une institution médiévale. Il a conquis le cœur de la jeunesse allemande. Cette jeunesse qui regarde 1 'avenir joyeusement avec sa force indomptable et débordante a incarné le nouveau Reich. Cette confiance consciente et fière suscite un optimisme joyeux, heureux. C'est une source inépuisable d'humour contemplatif.
Un jour, nous aimerions « faire du tapage » et provoquer le mécontentement
des uns et des autres. Mais nous ne ferons rien d'autre que d'aérer fréquemment les réduits remplis de poussière de la bourgeoisie asthmatique. Ce n'est pas notre poussière que respire l'intéressé. Car quel est celui qui se sent insulté lorsqu'on attire l'attention sur le point noir se trouvant sur son nez ? ! Seulement des petits-bourgeois et des pharisiens qui croient que l'heure de l'évolution allemande s'arrête parce qu'ils ont des œillères, qu'ils sont stupides et ne veulent rien voir.
Mais le temps avance sans cesse. On ne peut rien y changer. Un peu plus d'humour balaye les pensées graves et le rire soulage et libère.
Un peu plus d'humour tous les jours ! sinon vous deviendrez acariâtres,
vieux et grisonnants et ne vous supporterez même plus vous-mêmes.
Mais nous ...

Ivo Saliger (1894–1987), A la Source - 1941


Ivo Saliger (1894–1987), Le Repos de Diane - 1940


Ivo Saliger (1894–1987), Hymne à la Nature - 1939


Ivo Saliger (1894–1987), Le Jugement de Pâris - 1939


Ivo Saliger (1894–1987), 'Der Krieger', Illustration for 'Die Muskete' - 1933


Ivo Saliger (1894–1987), Les Parques.


Ivo Saliger (1894-1987), Le Docteur, la Jeune Fille et la Mort - 1918


SS-Standarte Kurt Eggers (1905-1943), Terres Promises (extrait de "Der Schwarze Dämon")

Aussi longtemps qu'un peuple
engendre des guerriers,
sa justice est fondée;
aussi longtemps qu'un peuple
ne renie pas le combat,
il ne dégénère pas.

Mais quand un peuple

rêve de paradis,
gare la détresse !
et quand un peuple
brise son épée,
il appelle la mort.


Elk Eber (1892-1941), La Distribution du Courrier.


Elk Eber (1892-1941), La Dernière Grenade - 1936


Albert Anker (1831-1910), Le Chant du Pays - 1874


Albert Anker (1831-1910), Appliquée - 1886


Albert Anker (1831-1910), Portrait d'une Petite Fille - 1899


Franz Triebsch (1870-1956), Portrait du Fürher - 1939


Franz Triebsch (1870-1956), Portrait du Fürher - 1941


Hugo Lehmann (1871-1941), Portrait d'Adolf Hitler - 1938


Franz Xaver Wolf (1896-1989), L'Adieu - 1940


Franz Xaver Wolf (1896-1989), Dégustant un Vieux Millésime.


Wilhelm Petersen (1900-1987), Jeunes Femmes de Frise.


Ludwig Fahrenkrog (1867-1952), Épiphanie - 1902


Ludwig Fahrenkrog (1867-1952), La Chute de Lucifer - 1913


Ludwig Fahrenkrog (1867-1952), L'Heure Sacrée - 1918


Ludwig Fahrenkrog (1867-1952), L'Âme de Votre Enfant.


Ludwig Fahrenkrog (1867-1952), Jeune Fille aux Roses.


Johann Schult (1889-?), En Maillot de Bain - 1939


Johann Schult (1889-?), Jeune Femme sur la Plage - c. 1935


Johann Schult (1889-?) , Le Printemps de la Vie - c. 1935


Adolf Ziegler (1892-1959), Nu - 1942


Adolf Ziegler (1892-1959), Jeune Femme aux Paniers de Fruits.


Josef Thorak (1889-1952), Camaraderie - 1937


Max Bergmann (1884-1955), La Glèbe - 1940


Robert Brasillach (1909-1945), extrait de "Léon Degrelle et l'Avenir de Rex" - 1936

C'est le terme de santé qui vient en effet le premier à l'esprit lorsqu'on pense au jeune mouvement. Il désire tout d'abord retourner à la vérité, à la réalité, c'est-à-dire non pas déifier le concept de race ou le concept d'État ou celui de classe, mais considérer une nation dans son ensemble vivant. La révolution à accomplir est une révolution à la fois morale et réaliste. Elle consiste à rendre à chacun sa dignité, et à construire un État fondé non pas sur des mythes ou sur le dangereux individualisme, mais sur les réalités sociales de la famille et de la profession. Il est assez significatif de retrouver dans le Rexisme, beaucoup plus encore que quelque parenté avec le fascisme italien ou le racisme national-socialiste, des idées qui ont été chères à La Tour du Pin, aux traditionalistes du dix-neuvième siècle, à l'Action française et, aujourd'hui, à Salazar ou au comte de Paris. Ces idées, elles sont adoptées par des centaines de milliers d'hommes, jeunes pour la plupart, qui les vivent avec une force dont nous avons mal idée. Et devant cette révolution à la fois nationale et sociale, qui fait paraître si timides les anciens partis, il ne faut pas s'étonner si ceux qui sont encore attachés aux vieilles erreurs s'inquiètent. Léon Degrelle, comme tous les hommes jeunes de notre temps, a compris que la tragique faute des partis avait été de disjoindre la nation et le travail : les hommes de« gauche » soutenaient les travailleurs, et d'ailleurs ceux d'une seule classe, les modérés de« droite » les ignoraient. Pour avoir voulu tenir solidement les deux bouts de la chaîne, le national et le social, Léon Degrelle a été immédiatement suivi avec enthousiasme, comme l'ont été, bien qu'ils soient très différents, Hitler et Mussolini. C'est là que réside l'accord essentiel de Rex avec la jeunesse de son temps.

Comme toutes les vraies révolutions, Rex est donc, en même temps qu'une révolution politique, une révolution morale. C'est ici qu'il faut se souvenir des origines du parti. Bien que tolérant pour toutes les confessions religieuses, Rex ne s'est jamais caché d'être un mouvement catholique, et affirme même que le seul moyen de lutter contre le bolchevisme,c'est le christianisme. Dans son entreprise de protection de la famille, il accorde avec raison une place extrêmement importante à la restauration des notions morales, et les Principes rexistes nous exposent longuement un « plan de propreté de la rue », une organisation des spectacles et spécialement du cinéma. « Nous estimons, disent-ils, que le relèvement de la famille est une condition indispensable au relèvement matériel du pays. » Là dedans, qu'on le remarque bien, pas d'utopies humanitaires. Léon Degrelle et Jean Denis savent bien qu'il ne suffit pas de supprimer les maisons closes officielles pour supprimer la prostitution et que les belles affiches en couleurs n'inciteront jamais personne à faire des enfants. Ce qui importe, ce sont des réalisations positives : pour combattre la prostitution, il vaut mieux poursuivre un patron qui donne des salaires insuffisants à ses employés, examiner les conditions dans lesquelles se fait le couchage dans les taudis, que de prendre de grandes résolutions à apparence morale. Ce qu'il faut louer dans le rexisme, c'est l'aspect concret que prennent justement tous les problèmes. De ces idées si raisonnables chacun aurait à s'inspirer.

Il y a même dans les principes rexistes un projet de réforme des fonctionnaires très simple et très séduisant. Rex pense qu'il vaut beaucoup mieux qu'un homme de quarante ans gagne plus d'argent qu'un homme de soixante. Avec les variations qui s'imposent d'ailleurs, suivant les cas, les charges de famille et les enfants, c'est sur ce principe qu'il désire calculer le traitement de tous les fonctionnaires. Je ne trouve pas cela déraisonnable.

Naturellement, cette révolution morale se réduirait à de belles phrases, si elle ne s'accompagnait d'une révolution économique. Aux combattants rexistes, deux ennemis sont nommément désignés : le bolchevisme et l'hypercapitalisme. Ils sont d'ailleurs plus voisins de l'autre que chacun d'eux le pense, puisque leur développement n'aboutit qu'à concentrer en peu de mains, au pouvoir d'une oligarchie sans contrôle, toute la vie d'un pays. D'après Léon Degrelle, la Belgique est plus avancée encore que la France sur la voie des grands trusts, et il en désigne quelques-uns qui dirigent effectivement l'activité générale du territoire. C'est contre eux, et contre la puissance immodérée des banques, que le rexisme a commencé de lutter. « Qui fera les frais de la crise ? lisait-on dans Rex en septembre 1936. Seul l'hypercapitalisme doit porter le fardeau d'une crise dont il porte, à tous égards, l'accablante responsabilité. » Rex veut réorganiser les métiers, décentraliser le plus possible, combattre les grandes sociétés à succursales multiples pour protéger le petit commerce, la petite industrie, l'artisanat, toutes les formes de vie où les hommes sont près les uns des autres, et aptes à se comprendre, au lieu d'être les rouages d'une machine. Tout cela, naturellement, ne peut guère se concevoir sans une organisation corporative extrêmement précise, qui puisse éviter cette routine où s'est enlisé le petit commerce français et qui l'a condamné à mort. Là encore, nous pourrions encore chercher une parenté avec l'Essai sur le gouvernement de demain du comte de Paris. Au moins autant que le bolchevisme, que le capitalisme, que le monstrueux étatisme, Rex condamne d'ailleurs ce qu'il appelle « l'odieuse hypocrisie manchestérienne », c'est-à-dire le libéralisme économique. La doctrine du libre développement du commerce et de l'industrie a, en fait, abouti à considérer le travailleur comme une denrée, qu'on paie plus ou moins cher suivant le temps. C'est la doctrine la plus opposée à la dignité humaine qu'on puisse concevoir. Sur le mensonge de ce libéralisme, sur le chantage exercé par le capital sur l'ouvrier, c'est peut-être Charles Maurras qui a écrit d'ailleurs les pages les plus dures et les,plus pénétrantes à l'article Ouvrier de son Dictionnaire. Avec une certaine férocité, joyeuse,Léon Degrelle écrivait dans le Pays réel en août 1936 : « Le bourgeois ne comprend qu'à l'instant précis où on le raccourcit d'environ vingt centimètres. » Il ne faudrait pas croire, après cela, que le rexisme soit une doctrine de lutte de classes. Tout mouvement inspiré plus ou moins du corporatisme, tout mouvement fondé sur la dignité du travail, est bien au contraire partisan de la réconciliation des classes. La devise de Rex, elle est admirable, et je l'ai lue sur sept colonnes, en titre du Pays réel, le premier jour où j'ai rencontré Léon Degrelle : « Travailleurs de toutes les classes, unissez-vous ! » C'est la devise la plus nette qui soit à opposer à la mensongère proclamation communiste. Mais elle réclame le respect mutuel, et la justice aussi bien que l'amour. L'amour, lui, ne peut se réduire en formules. Mais la justice, on peut l'exiger, on petit l'organiser. Il ne faut pas devoir à l'initiative privée, toujours sujette à révision et à caution, ce que le droit vital réclame. C'est là une idée qui a longtemps rebuté les vieux partisans du libéralisme et de la charité : il n'en est pas qui soit sans doute plus profondément ancrée au cœur et dans l'esprit des jeunes, c'est l'idée maîtresse de Rex.

Autour du roi, clef de voûte de la nation, autour de l'idée nationale elle-même, le rexisme veut organiser la vie complexe, la vie multiple des familles, des professions, des provinces. La famille étant la première cellule sociale, il veut organiser le vote plural, supprimer les droits de succession en ligne directe, supprimer le divorce. A l'intérieur de la profession, il veut instaurer un régime de protection du travail. Dès à présent, des syndicats groupent les ouvriers pour les revendications professionnelles, et la vie, comme toujours, a devancé la théorie. A l'intérieur du cadre national, il veut faire respecter les diversités et les libertés des provinces.On se doute que cette partie du programme a une singulière importance en Belgique. Les ennemis de Léon Degrelle l'accusent d'être Wallon en Wallonie, Flamand en Flandre. Comment en serait-il autrement ? Dans ce pays divisé par la langue, où chaque partie craint de se voir dépassée par l'autre, où, aujourd'hui, si l'on en croit les Wallons, la prépondérance flamande est établie d'une manière excessive, comment le seul remède ne serait-il pas dans une liberté analogue, à celle de l'ancienne France ? Léon Degrelle déclare que le bilinguisme obligatoire a fait son temps, que jamais les Wallons n'ont voulu apprendre le flamand, et qu'il importe de laisser chacun tranquille, avec sa fierté régionale, ses coutumes, sa langue. Sinon,à force d'excès, on en arrivera à détruire la Belgique. Il réclame donc un libre fédéralisme, où Bruxelles servira de trait d'union, et il pousse même le souci de liberté jusqu'à réclamer l'égalité des droits pour les Allemands d'Eupen : Rex a une édition allemande, et un député de cette langue. Malgré les attaques dont son système est l'objet, il apparaîtra vite aux esprits non prévenus qu'il est le seul possible et logique.

mardi 1 septembre 2020

August Sander (1876-1964), Jeune Soldat - 1940


August Sander (1876-1964), Jeune National-Socialiste - 1941


Werner Peiner (1897-1984), Jeunesse - 1942


Werner Peiner (1897-1984), Orphée & Eurydice - 1930/40


Werner Peiner (1897-1984), Jeune Couple en Uniformes de la BDM et de la Hitlerjugend.


Werner Peiner (1897-1984), Portrait de Martha Quandt - 1926


Hermann Burte (1879-1960), L' Épreuve Décisive (extrait de "Anker am Rhein").

Ce serait bien le pire,
d'être enterré vivant !
Aussi, près de ma bière,
qu'un enfant, à voix claire,
crie : Allemagne! - Alors,
si pas de réponse, si rien
     ne surgit d'entre les planches :
     allez-y carrément, vous enterrez un mort.